Un important remaniement a été opéré au sein de l’armée sénégalaise, avec des changements notables à la tête de plusieurs zones militaires et de certains bataillons opérationnels. Selon une publication de FDS TV, quatre des sept zones militaires que compte le pays ont désormais de nouveaux commandants, marquant ainsi une nouvelle ère dans l’organisation stratégique des Forces armées sénégalaises.

Colonel Massamba Thiam à la Zone militaire n°3

Ancien chef de la cellule emploi de l’État-major de l’Armée de Terre, le Colonel Massamba Thiam prend désormais les commandes de la Zone militaire n°3, succédant au Colonel Diouma Sow, appelé à d’autres fonctions. Ce changement est vu comme une promotion logique pour un officier ayant longtemps œuvré au cœur de la planification opérationnelle de l’armée de Terre.

Colonel Cheikh Guèye à la Zone militaire n°5

À la tête de l’École nationale des officiers d’active (ENOA) jusqu’ici, le Colonel Cheikh Guèye a été désigné commandant de la Zone militaire n°5, en remplacement du Colonel Yahya Diop. Ce passage de la formation à la gestion opérationnelle montre la confiance placée en lui pour diriger dans un contexte sécuritaire complexe.

Colonel Alioune Samassa nommé à la Zone militaire n°2

Précédemment Chef de cabinet du Chef d’État-major général des armées, le Colonel Alioune Samassa hérite du commandement de la Zone militaire n°2, confirmant sa montée en puissance dans l’organigramme militaire sénégalais.

Colonel El Hadj Omar Faye à la tête de la Zone militaire n°7

La série de remaniements opérée dans les zones militaires sénégalaises se poursuit avec la nomination du Colonel El Hadj Omar Faye à la tête de la Zone militaire n°7. Ancien Commandant de l’École nationale des sous-officiers d’active (ENSOA) de Kaolack, il succède au Colonel Thierno Gningue.

Ces mouvements stratégiques interviennent dans un contexte régional marqué par de nombreux défis sécuritaires, notamment la lutte contre les trafics transfrontaliers, les menaces terroristes dans la sous-région et le renforcement de la coopération interarmées.

Selon la note de FDS TV, ces mutations s’inscrivent dans le cadre normal de la gestion des carrières militaires. En règle générale, les chefs de zone ou de bataillon sont appelés à changer de fonction tous les deux à trois ans, afin de garantir la rotation des responsabilités et le renouvellement stratégique du commandement.