Les avocats de Sophie Gladima, ancienne ministre des Mines et de la Géologie, ont déposé une requête devant la Haute Cour de Justice (HCJ) pour demander la levée du mandat de dépôt et la mise en liberté provisoire de leur cliente.
Cette demande intervient après l’audition de Sophie Gladima par la Commission d’instruction de la HCJ.
Dans leur requête de 11 pages, les avocats Baboucar Cissé, François Sarr, Antoine Mbengue et Michel Simel Basse avancent des arguments solides pour justifier leur demande. Ils estiment que Sophie Gladima n’a pas été directement impliquée dans les faits reprochés et que la Cour des comptes n’a jamais mis en cause sa responsabilité.
Les avocats soulignent que l’intervention de Sophie Gladima se limitait à l’approbation des contrats, avant toute procédure de paiement, et qu’elle n’avait pas le pouvoir d’intervenir dans la vérification des services ou la réalisation des paiements. Ils ajoutent que ces contestations sérieuses et bien justifiées fondent manifestement la mise en liberté provisoire de leur cliente.
Les avocats ont également rappelé que le rapport de la Cour des comptes relatif au contrôle de la gestion du Fonds de riposte et de solidarité contre les effets de la Covid-19 contenait une erreur de droit, puisque la réglementation invoquée pour justifier le reproche au DAGE du ministère était abrogée et remplacée par un nouveau décret au moment de la publication du rapport.
Selon les avocats, cette erreur démontre que la Cour des comptes elle-même a considéré que Sophie Gladima n’a commis aucune faute ni manquement, et qu’elle n’a aucune responsabilité dans la gestion des fonds Covid.