
Une étude publiée ce mercredi par l’Ong Speak Up Africa met en lumière la faible représentativité des femmes dans le domaine de la recherche en santé au Sénégal. Malgré une légère progression depuis 2020, elles ne représentent que 32 % des chercheurs dans les facultés de médecine et unités de formation en santé.
Cette sous-représentation est encore plus marquée dans les postes de décision, où leur accès aux financements et à la gouvernance reste limité. À l’Université Cheikh Anta Diop (UCAD), par exemple, elles ne sont que 24,82 % parmi les professeurs et 31,38 % chez les maîtres de conférences. Aucun comité d’éthique n’inclut de femmes parmi ses membres, selon les 17 enseignantes-chercheuses interrogées.