Visionnaire, déterminée et profondément panafricaine, Marième Diop s’impose aujourd’hui comme l’une des figures les plus influentes de l’écosystème du capital-risque africain. De Dakar à Abidjan, en passant par Paris et San Francisco, son parcours témoigne d’une conviction inébranlable : le futur économique de l’Afrique se construira par le financement intelligent des talents et des innovations du continent.

De l’ingénierie au capital-risque : un parcours d’excellence

Diplômée de Télécom Paris, Marième Diop a d’abord évolué dans le conseil stratégique chez BearingPoint et Sofrecom, où elle a accompagné de grands groupes dans leurs transformations digitales. Cette première phase de carrière l’a dotée d’une solide compréhension des modèles économiques, des infrastructures technologiques et des enjeux de performance organisationnelle.

Mais c’est au Bureau Opérationnel de Suivi du Plan Sénégal Émergent (BOS-PSE), entre 2015 et 2017, qu’elle ancre son engagement pour le développement africain. Au cœur du dispositif présidentiel, elle supervise des projets phares dans la santé, l’éducation et le numérique; des secteurs à fort impact social.

Orange Ventures et l’éveil d’une vocation panafricaine

En 2017, Marième Diop rejoint Orange Ventures Africa, qu’elle co-dirige. Pendant plus de cinq ans, elle contribue à faire du fonds un acteur incontournable du financement de la tech africaine, soutenant des startups devenues emblématiques comme Yoco, Gebeya, Trella ou Kwely.

Sa vision repose sur un principe simple mais audacieux : soutenir des fondateurs africains qui créent de la valeur mondiale à partir de solutions locales. Ce positionnement clair, conjugué à une expertise financière rigoureuse, l’a propulsée au centre des réseaux de venture capital du continent.

L’ère Leapstage Capital : investir dans l’intelligence artificielle et la diaspora

En septembre 2025, elle franchit un nouveau cap en lançant Leapstage Capital, un fonds d’investissement dédié aux startups africaines et diasporiques spécialisées dans l’IA native et la FinTech. Avec cette initiative, Marième Diop s’attaque à la frontière la plus stratégique du développement économique africain : l’intelligence artificielle appliquée aux réalités du continent.

Leapstage Capital s’impose déjà comme un catalyseur de la nouvelle génération de fondateurs africains qui utilisent la technologie pour repenser la finance, l’agriculture, la santé et l’éducation.

Un écosystème qu’elle façonne et inspire

Parallèlement, Marième Diop a fondé en 2020 le Dakar Network Angels (DNA), premier réseau d’investisseurs business angels sénégalais. En rassemblant entrepreneurs, cadres et experts autour de la finance d’amorçage, elle crée une passerelle essentielle entre capital local et innovation africaine.

Son influence dépasse les frontières du Sénégal : elle siège ou a siégé aux conseils d’administration de fonds et d’entreprises tels que Partech Africa, 4DX Ventures, P1 Ventures, ANKA, Janngo et Terragon Group, confirmant son rôle de stratège et bâtisseuse d’écosystèmes.

Une femme d’impact au service d’un continent

Formée à Stanford University et au programme YALI de la Georgia State University, Marième Diop incarne cette génération de leaders africains connectés, visionnaires et profondément ancrés dans les réalités locales.

Son engagement ne se limite pas à investir dans des startups : elle investit avant tout dans les idées, les femmes et les jeunes talents qui feront l’Afrique de demain.

À travers Leapstage Capital, le Dakar Network Angels et son influence dans les cercles du capital-risque, Marième Diop écrit une nouvelle page de l’histoire économique africaine, celle où les Africains ne sont plus seulement des bénéficiaires de capitaux, mais les architectes de leur propre avenir.

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