Dans un contexte où la souveraineté économique est au cœur des débats sur le continent, une voix de sagesse résonne. Léna Sène, avec une perspicacité pénétrante, lève le voile sur une grande vérité : les Partenariats Public-Privé (PPP) doivent être des instruments de libération, et non des chaînes de dépendance.
L’ancienne responsable politique et économiste insiste sur le fait que l’infrastructure n’est pas seulement du béton et de l’acier, mais la véritable épine dorsale de la souveraineté.
Elle adresse un message clair à l’ensemble du continent africain : « Nous devons concevoir notre propre avenir par la transparence, par une allocation intelligente des risques, et en nous appuyant sur le capital et l’énergie locaux. »
Pour Léna Sène, si les PPP sont destinés à être la « fondation de la souveraineté économique », ils doivent impérativement mobiliser « le capital, le savoir-faire et les capacités nationales. » Cette approche dépasse la simple technique financière ; elle incarne une véritable philosophie d’indépendance.
Pour l’experte, le développement ne doit pas être mendié à l’extérieur, mais doit jaillir de l’intérieur. Elle met en lumière le fait que la clé de l’épanouissement ne réside pas dans les dettes cachées, mais dans la transparence budgétaire et la confiance dans le génie africain.
Ceci n’est pas un simple discours, mais un appel vibrant à l’action pour bâtir un avenir où chaque projet d’infrastructure est un pas ferme vers une domination économique auto-construite.
